Prisonner of Ice :
CHAPITRE 1 : LE SOUS-MARIN
"1937, le cercle polaire, au cur du continent arctique... Un
dénommé Hamsun, anthropologue de son état, contactait
une base anglaise par radio. Ce dernier était retenu prisonnier
par les Allemands, il expliqua qu'il allait s'évader et qu'il lui
fallait de l'aide. Question de vie ou de mort... Les Anglais envoyèrent
un sous-marin, le HMS Victoria, avec un commando à son bord. Hamsun
leur avait donné rendez-vous sur la banquise près du volcan
Spratley. Je passe sur les détails de cette fuite rocambolesque.
Grâce à l'intervention des commandos de sa majesté
l'anthropologue "emprunta" une autochenille. 3 caisses de bois
étaient à bord. C'est en regagnant l'abri que leur offrait
En regagnant le Victoria qu'ils furent attaqués par un avion allemand.
Le commando fut décimé et une des caisses détruites
dans d'horribles conditions. Les soldats du submersible ne purent récupérer
que les deux autres caisses et évacuèrent le savant, en
proie au délire".
LE POSTE DE PILOTAGE
Mais il faut que je me présente : je m'appelle Bruce Ryan. A l'époque
j'étais un jeune et fringuant lieutenant de l'armée américaine.
Appartenant aux services secrets, j'étais chargé de l'évaluation
de l'arsenal des alliés et j'avais été envoyé
comme observateur à bord du HMS Victoria. Nous étions en
plongée, et le commandant Lloyd était en communication radio
avec la base Edwards (Falkland) où il faisait son rapport sur l'évasion
baptisée : mission Polaris. Les ordres qui lui avaient été
donnés étaient très clairs, conserver les deux caisses
au froid, et protéger par tous les moyens l'anthropologue Bjorn
Hamsun.
Lloyd était ce type d'homme qui faisait la fierté de l'armée
anglaise, intègre et efficace. Son adjoint ayant été
tué par le mystérieux contenu de la troisième caisse
(d'ailleurs détruite pendant la mission) et mon grade étant
le plus élevé après le sien, il me nomma commandant
en second. De spectateur je devenais le principal acteur de cette sombre
histoire.
Le pilote Driscoll, un joyeux drille, bourré d'humour, garda son
côté cool pour annoncer que le radar venait de détecter
un navire. Lloyd donna l'ordre de remonter de 20 pieds afin de pouvoir
utiliser le périscope.
Le vaisseau était un croiseur allemand, son sonar nous avait repérés,
et ces braves gens, en guise de bienvenue nous servaient un apéritif
à base de mines. Il faut dire qu'en ces temps troublés,
la déclaration des droits de l'homme n'était pas le livre
de chevet du gouvernement teuton.
Pour échapper à cette menace, le commandant fit plonger
le sous-marin. Une mine explosa loin derrière, la deuxième
fut moins conciliante, et son souffle secoua violemment l'arrière
du HMS Victoria. Inquiet pour son mystérieux chargement, Lloyd
me demanda de l'accompagner pour vérifier si tout était
normal. Dans le doute, Driscoll avait déclenché l'alerte
rouge. Notre croisière s'annonçait mouvementée.
OBJET TROUVE : aucun.
LA CALE
Quand nous pénétrâmes dans la cale, le spectacle qui
nous attendait ne respirait pas la joie de vivre. Le matelot Jones était
couché sur le sol, agonisant. Avant de mourir, il nous murmura
un avertissement concernant les caisses. De plus, la porte d'une des deux
cellules était ouverte, et un début d'incendie s'était
déclaré. Lloyd se précipita vers cette dernière
pour constater l'étendu des dégâts, il était
satisfait que l'explosion n'ait pas causé de voie d'eau, mais il
fallait absolument éteindre le feu !
Avant qu'il n'ait pu intervenir, il fut happé par une tentacule
qui l'entraîna à l'intérieur de la cellule. Je me
précipitais à son secours, mais trop tard, la bestiole l'avait
transformé en puzzle congolais. Je fermais précipitamment
la porte, afin de laisser ce monstre immonde digérer tranquillement.
Après avoir décroché l'extincteur du mur, je me transformais
en soldat du feu et maîtrisais rapidement le foyer. Deux morts en
cinq minutes, la grande faucheuse faisait du zèle. Il ne me restait
plus qu'à annoncer la "bonne nouvelle" à Driscoll.
OBJET TROUVE : 1 extincteur.
LE POSTE DE PILOTAGE
Quand Driscoll eut pris connaissance de l'ampleur des dégâts,
sa bonne humeur légendaire s'effaça. Il devint presque agressif
devant ma prise de commandement. La seule bonne nouvelle était
que le bateau des malfaisants avait disparu. En inspectant le bureau de
Lloyd, je récupérais dans un tiroir un magnétophone
à bandes , un carnet de codes, et une clef. Mais pour le moment
le plus important était d'en savoir plus sur ces monstres, et une
personne pouvait m'aider, Hamsun !!! Il fallait que je me rende au dortoir,
où l'anthropologue se reposait sous la protection du taciturne
sergent Wayne.
OBJETS TROUVES: 1 clef, 1 magnétophone à bandes, 1 carnet
de codes.
LE DORTOIR
En rentrant dans la pièce je récupérais une médaille
de St Christophe sur une table de nuit. Je fis un topo de la situation
au sergent en lui précisant que nous étions toujours en
alerte rouge. Le pauvre Hamsun, en plein délire prononçait
des mots incompréhensibles. J'envoyais Wayne aider Driscoll.
Une fois seul, je décidais d'hypnotisé l'anthropologue avec
la médaille, et je mettais le magnétophone en marche au
cas où il me ferait une révélation importante. L'opération
réussit mais Hamsun à moitié hystérique se
contenta de répéter la même phrase, une sorte d'incantation,
KAA NAAMA FTAH'N CTHULHU >>. En explorant la pièce je trouvais
sous une bannette, un gilet de sauvetage et des crampons à chaussures
pour évoluer sur la glace. Avant de retourner au poste de pilotage,
je prenais la hache fixée au mur. J'avais compris que les caisses
de la cale, cachaient en fait de monstrueuses créatures : les "Prisoners
of ice".
OBJETS TROUVES: 1 médaille, 1 hache, des crampons 1 gilet de sauvetage.
LE POSTE DE PILOTAGE
Je retrouvais Wayne et Driscoll, le calme était revenu, mais ce
fut de courte durée. Dans un fracas effroyable, la porte menant
à la cale fut violemment projetée au milieu du poste par
un Prisoner, emportant avec elle dans son voyage sans retour, le pauvre
Wayne. Une idée lumineuse me traversa l'esprit, pour nous débarrasser
du monstre, car j'avais beau être un admirateur de Jules Verne,
je me ressentais pas de jouer les Ned Land. Je mis le magnétophone
en marche, en espérant que mon plan allait fonctionner. En entendant
l'incantation d'Hamsun, le Prisoner fut stoppé dans sa course meurtrière,
et retourna dans sa cellule pour y mourir.
"Pendant ce temps une ombre malveillante se glissait dans la salle
des torpilles, pour y poser une bombe".
Couché sur le sol, Wayne quitta ce monde, sans que nous puissions
faire quelque chose pour lui, ses blessures étaient graves. Le
Victoria se transformait de minute en minute en cimetière marin.
Les clients se bousculaient au portillon. Nous venions avec Driscoll de
prendre la décision d'envoyer un S.O.S à la base, quand
une explosion secoua tout le HMS Victoria. Le radar n'indiquait aucune
présence dans notre sillage, mais la table de contrôle annonçait
une voie d'eau dans la salle des torpilles. Les ennuis continuaient, nous
avions à l'intérieur du sous-marin, un criminel, dont le
passe temps était maintenant de nous envoyer par le fond. Dorénavant,
lancer un S.O.S était une question de survie.
Pour envoyer ce dernier je trouvais le code dans le carnet de Lloyd, mais
il me manquait la fréquence. Driscoll ne l'avait pas non plus,
mais il pensait que Stanley le mécano grincheux là connaissait.
Pour que je reste en communication permanente avec lui, Driscoll pris
une paire de talkie-walkie et m'en confia un.
OBJET TROUVE: 1 talkie-walkie.
LA SALLE DES MACHINES
Il y a des jours où on voudrait se dissoudre, s'isoler dans un
coin, déconnecter avec la réalité. Ce sentiment m'envahissait,
alors que je rentrais dans la salle des machines. Les problèmes
continuaient, la dernière secousse avait fait tomber une poutrelle,
et Stanley était coincé dessous. En faisant un tour d'horizon
de la pièce, je découvrais un pont roulant avec un treuil.
J'attachais le câble autour de la poutrelle, afin de dégager
le pauvre Stanley, hélas la commande du treuil ne fonctionnait
pas. Avec son talkie, Driscoll m'apprit qu'il pouvait manoeuvrer l'engin
du poste de pilotage.
En suivant mes indications, Driscoll réussit rapidement à
soulever la poutrelle, et je pus aider Stanley à se dégager.
Celui-ci dans son malheur, eut de la chance car il n'avait pas été
blessé. Après une mise au point de la situation, il me communiqua
la fréquence. Avant de quitter la salle des machines je récupérais
une clef à mollette qui traînait.
OBJET TROUVE: 1 clef à mollette.
LE POSTE DE PILOTAGE
Notre S.O.S fut capté par un croiseur britannique, mais un nouveau
problème se posait. Les avaries causées par les diverses
explosions, nous empêchaient de remonter à la surface. Je
pris la décision de me servir d'un tube lance torpille pour me
propulser à l'air libre, afin de pouvoir signaler notre position.
Grâce à la clef à mollette je démontais le
volant de la porte défoncée par le Prisoner.
OBJET TROUVE: 1 volant de porte.
LE DORTOIR
Deux nouvelles surprises m'attendaient. Hamsun avait disparu. Pour l'instant
il n'était pas question de jouer les détectives. Plus grave,
la porte du sas menant à la salle des torpilles était bloquée.
Rien n'y faisait, j'eus beau tout essayer, il ne me restait qu'à
retourner au poste de pilotage.
OBJET TROUVE: aucun.
LE POSTE DE PILOTAGE
Quand j'eus finit de narrer mes découvertes à Driscoll,
il s'empressa de me désigner un boîtier électrique
qui servait de commande au sas. D'un coup de hache je fit sauter le couvercle,
et je reconnectais les fils, pour réactiver le système d'ouverture.
OBJET TROUVE: aucun.
LA SALLE DES TORPILLES
L'eau avait envahi le local, et elle m'arrivait à la taille. Je
repérais une excavation dans le mur, j'y insérait le volant,
et après l'avoir tourné, l'eau s'évacua très
vite. Je trouvais une fusée de détresse, mais rien pour
l'envoyer. Heureusement ma bonne mémoire, me fit souvenir que dans
la cale j'avais vu un pistolet lance-fusées accroché au
mur, il ne me restait plus qu'à y retourner.
OBJET TROUVE: 1 fusée de détresse.
LA CALE
Suite à mon intervention avec l'extincteur, le sol était
recouvert d'une couche de glace. Le patinage artistique n'avait jamais
été ma tasse de thé, et je me voyais mal me transformer
en champion olympique, surtout que je ne jouais pas une médaille
d'or, mais ma vie. Les crampons que je fixais sous mes chaussures, me
permirent d'atteindre le mur, où était fixé le pistolet,
sans me changer en luge humaine. Avec la clef j'ouvris la fixation qui
tenait l'arme, et je continuais ma mission.
OBJET TROUVE: 1 pistolet lance-fusées.
SALLE DES TORPILLES
Après avoir mis mon gilet de sauvetage, j'ouvris le tube, puis
la trappe du container de la torpille non armée, puis je me glissais
à l'intérieur. Une fois installé, j'appelais Driscoll
avec mon talkie, et lui donnait l'ordre de mise à feu. Dans ce
sous-marin, je m'étais découvert une nouvelle vocation,
homme de cirque, car depuis le début de cette aventure, j'avais
été acrobate, dompteur, magicien, et maintenant bombe humaine,
la seule chose que je n'avais pas eu l'occasion de faire, c'était
le CLOWN!!!
OBJET TROUVE: aucun
CHAPITRE 2 : LA BASE EDWARDS ET LE SOUS-MARIN
LE BUREAU DE SEARS
Le sauvetage en mer s'était bien passé. Les survivants du
drame avaient regagné la base sans encombre. Le colonel Sears était
un homme strict, exigeant, mais juste. Je venais de lui faire mon rapport,
il m'apprit que Hamsun avait été retrouvé, prostré
dans une armoire métallique. Nous fûmes interrompus par un
garde qui vint annoncer à son supérieur, que le film envoyé
par Miss Molly venait d'arriver. Derrière ce nom de code se cachait
un espion anglais opérant en Allemagne. Sears avait plusieurs problèmes
à régler, dont un avec le projectionniste Mac Laglen, que
son second, le quartier maître Quincy avait mis aux arrêts
pour trafic de cigarettes. Il me laissa seul en me demandant d'attendre
son adjoint afin qu'il me remette ma feuille de jour. Fouiner faisait
partie de mon métier. Devinez ce que je fis dès la sortie
du colonel ?
Sur son bureau je récupérais un paquet de cigarettes et
ma fiche d'identité. Dans un coin de la pièce, se trouvait
un autre bureau, à l'intérieur d'un tiroir, je découvrais
une page avec un nombre représentant apparemment un code, mais
incomplet car le document était déchiré. Puis Quincy
fit son entrée, ce personnage me fut immédiatement antipathique,
il avait tout du militaire borné et aigri. Il me donna ma feuille
de jour, et sans délicatesse me pria de sortir, car il devait retrouver
des affaires disparues appartenant à Hamsun.
"Au moment où j'essayais de déceler une parcelle de
tolérance chez Quincy, un homme dans l'infirmerie se déformait
physiquement, au point de pouvoir passer à travers la grille d'aération."
OBJETS TROUVES: 1 paquet de cigarettes, 1 fiche d'identité, 1 feuille
de jour, 1 page déchirée.
LE COULOIR
A la porte du bureau de Sears, un garde était en faction derrière
un bureau. Je lui donnait ma feuille de jour, soudain, les haut-parleurs
annoncèrent une alerte générale, intimant l'ordre
à tous les gardes de rejoindre l'hôpital. Restant seul dans
le couloir, j'en profitait pour dérober la bobine de film posée
sur le bureau.
OBJET TROUVE: 1 bobine de film.
LA SALLE DE BRIEFING
En pénétrant dans la pièce, je tombais sur Mac Laglen.
Le personnage était bourru, il avait tout de la gentille brute.
Après l'avoir mis en confiance et donné le paquet de cigarettes,
j'obtins la permission de visionner le film. Je dois avouer que ce ne
fut pas difficile, car si Léonard de Vinci avait vécu de
nos jours et s'était spécialisé dans le portait de
crétins, il est certain qu'à la place de la Joconde, Mac
Laglen eut figuré au Louvre !
Le film était composé de deux plans. Sur le premier, on
voyait dans le lointain une grue sur la banquise en train de sortir une
caisse d'un trou.
Le deuxième se passait dans une salle assez lugubre, style bunker,
où on voyait un marin britannique entouré par des soldats
nazis et un officier.
D'un seule coup une bête immonde sortait du corps du marin et commettait
une bonne action en se jetant sur un des soldats, le renvoyant défiler
au pas de l'oie chez ses ancêtres.
Avant de quitter l'endroit je conseillais à Mac Laglen d'arrêter
de fumer, car même si ça n'améliorait pas son QI,
sa santé serait préservée.
"La forme irréelle avait quitté le conduit d'aération
et se dirigeait menaçante, vers un garde qui rangeait des caisses
dans le débarras."
OBJET TROUVE: aucun.
LE HALL D'ARRIVEE
En traversant le hall, je rencontrais Trevor, le médecin militaire.
L'homme n'était ni désagréable ni plaisant, il avait
l'air las et désabusé, mais je sentais en lui une certaine
inquiétude. Il m'annonça que Hamsun avait disparu, et qu'une
gelée verdâtre se trouvait au pied de son lit.
Décidément l'anthropologue était resté très
enfant, avec un goût prononcé pour les parties de cache-cache,
et en plus maintenant il donnait dans le Picasso écologiste. Trevor
me demanda si j'avais constaté la même chose dans le sous-marin,
je lui répondis par la négative, puis je me dirigeais vers
la salle des transmissions.
OBJET TROUVE: aucun.
SALLE DES TRANSMISSIONS
En arrivant aux "trans", je tombais sur le soldat Shaw, le transmetteur
radio, un petit futé, malin que ses camarades avaient surnommé
le roi de la combine. Je lui demandais si un message était arrivé
pour moi, il me répondit par la positive et me remis la missive.
Son contenu était très instructif, j'apprit que les services
secrets américain avaient interceptés un message codé,
en provenance de la base Edwards à destination de l'Allemagne.
Il y avait un traître dans la place et je devais le trouver.
Une bouilloire était posée sur un réchaud allumé,
je pris ma fiche d'identité et en la passant à la vapeur,
je décollais la photo. Avant de quitter la salle, je discutais
un moment avec Shaw, qui m'apprit que les fiches du personnel se trouvaient
au sous-sol près de l'armurerie.
OBJET TROUVE: 1 photo d'identité.
SALLE DE BRIEFING
En consultant une encyclopédie, je trouvais à l'intérieur,
le morceau de la page déchirée avec les chiffres manquants,
LA 2° partie du code ! Il fallait que je retourne fouiner dans le
bureau de Sears.
OBJET TROUVE: 1 morceau de page.
LE BUREAU DE SEARS
L'endroit était vide, j'allais pouvoir m'en donner à coeur
joie. Sur le bureau de Sears, je trouvais un "laisser passer"
vierge. Derrière un tableau, je découvrais le coffre, le
code inscrit sur les deux morceaux de page, me permis de l'ouvrir sans
problème. A l'intérieur je récupérais une
clef et un tampon. Sur un laisser passer je collais ma photo, puis avec
le tampon j'apposais le sceau qui me permettrait de me déplacer
sans embûche. Il était grand temps pour moi, d'aller rendre
une petite visite à l'armurerie.
"La forme bizarre avait quitté le débarras. En retournant
à l'infirmerie, elle avait repris forme humaine."
OBJETS TROUVES: 1 tampon, 1 clef, 1 laisser passer.
LE SOUS-SOL
Au sous-sol, je tombais sur un garde en faction, je lui remis mon laisser
passer, et en toute tranquillité je continuais ma promenade de
santé.
OBJET TROUVE: aucun.
LA SALLE DES GARDES
Ici : trois portes ( l'infirmerie, l'armurerie, et le débarras
) et deux hommes montant la garde. Après leur avoir expliqué,
que j'aidais Quincy à chercher les affaires de Hamsun, je pus continuer
mes investigations. Prononcer le nom du quartier-maître, avait le
pouvoir de calmer les esprits les plus rebelles. Je décidais de
commencer par le débarras.
OBJET TROUVE: aucun.
LE DEBARRAS
Sur une étagère, où plusieurs objets se trouvaient
entreposés, je récupérais une boite de conserve.
Ma découverte suivante fut moins reluisante, à l'intérieur
d'une malle, gisait le cadavre d'un soldat.
Son corps était couvert de gelée verte, façon pudding
! Sur la grille d'aération, il y avait aussi de cette étrange
matière. La série noire continuait, et elle prenait de plus
en plus la forme d'un jeu de massacre.
OBJET TROUVE: 1 boite de conserve.
LA SALLE DES GARDES
Deux gardes venaient d'arriver pour relever leur camarades. Ces derniers
étaient entrain de leur expliquer, qu'ils avaient changé
le papier à cigarettes de Finnlayson par du papier d'Arménie.
L'armurier toussait comme une locomotive. Cette plaisanterie avait déclenchée,
chez tout ce beau monde une partie de franche rigolade. Ils firent à
peine attention à moi, lorsque prétextant un mal de ventre,
je me rendis à l'infirmerie.
OBJET TROUVE: aucun.
SALLE D'ATTENTE DE L'INFIRMERIE
Si les mystères de la vie, avaient voulus que Mac Laglen épouse
l'infirmière Miss Trendt, (a mon avis, elle était plutôt
amoureuse de Shaw) et que de ce fait, ils aient un enfant, il aurait fallut
exposer ce dernier au musée de la science, car ses deux géniteurs,
arrivaient à peine à conjuguer la première lettre
du mot intelligence. Cependant quand j'exposais mon problème à
la jeune femme, elle fut très aimable, et de bonne grâce
alla voir au près du médecin, s'il pouvait me recevoir.
Elle me demanda de passer dans le bureau de Trevor pour ma consultation.
OBJET TROUVE: aucun.
BUREAU DU MEDECIN
Trevor me demanda ce que j'avais mangé. Je lui montrais la boite
de conserve. Après lui avoir parlé de mon estomac, il diagnostiqua
une bonne indigestion, et sortit du bureau pour aller me chercher des
cachets. J'en profitais pour m'emparer du manuel de montage du pistolet
Weybley 45 posé sur son bureau. Après avoir pris le médicament,
et l'avoir remercié, je le laissais à ses occupations.
OBJET TROUVE: 1 manuel de montage.
LA SALLE DES GARDES
En sortant de l'infirmerie, je croisais Quincy qui s'y rendait, le pauvre
avait l'air d'être mal en point. Puis je me dirigeais vers l'armurerie.
La porte était munie d'une fenêtre guichet. Finnlayson apparue
derrière cette dernière, après que j'eus frappé.
Je lui remis le manuel d'arme, et il me fit rentrer dans son antre comme
si j'avais été le messie.
OBJET TROUVE: aucun.
L'ARMURERIE
A l'intérieur de la pièce, il y avait une porte qui allait
au fichier central. L'armurier s'était plongé dans le livre,
donnant l'impression que plus rien n'existait. Dans un cendrier une cigarette
se consumait tranquillement, je saisissais l'extincteur accroché
au mur, puis je prenais la tourmenteuse de poumons et la jetait dans la
corbeille à papiers. Je me dissimulais dans l'ombre d'une armoire
à fusils. La réaction ne se fit pas attendre, alerté
par le feu, Finnlayson consentit à sortir le nez de son ouvrage.
Ne trouvant pas l'extincteur, il tapa à la porte du fichier, et
prévint son collègue Marsh, le borné, qu'un incendie
s'était déclaré. N'écoutant que leur courage
les deux supers héros quittèrent rapidement les lieux. Après
avoir éteint le feu avec l'extincteur, j'allais au fichier central.
OBJETS TROUVES: 1 extincteur, 1 cigarette.
LE FICHIER CENTRAL
Toutes les fiches du personnel avaient disparues, exceptée celle
d'un certain Parker. Ne m'était d'aucune utilité pour l'instant,
je vidais les lieux.
OBJET TROUVE: aucun.
L'ARMURERIE
Je sortais lorsque Sears fit son entrée. Il me félicita
pour mon courage devant l'incendie, et me demanda de l'accompagner à
son bureau.
OBJET TROUVE: aucun.
LE BUREAU DE SEARS
Il m'annonça que la troisième caisse avait été
pulvérisée, et qu'un garde s'était fait massacrer
dans le débarras. Il était persuadé qu'un monstre
se cachait dans la base, prêt à tuer tout ce qui bougeait.
Sears exigeait plus de détails sur ce qui s'était passé
dans le sous-marin, il voulait savoir si il existait un moyen de rayer
de la carte la chose verdâtre. Je lui parlais de l'incantation d'Hamsun,
et pour me remercier du renseignement, il me demanda de retourner dans
le sous-marin, pour essayer de retrouver les affaires de l'anthropologue.
Je dois avouer qu'une nouvelle visite dans ce cercueil en fer ne déclenchait
pas chez moi, une joie intense.
OBJET TROUVE: aucun.
LE PONT DU SOUS-MARIN
Le sas était bloqué. Je savais qu'à l'avant du pont,
se trouvait une trappe, donnant accès à un coffre. Je trouverais
là de quoi ouvrir le sas. Mais un nouveau problème se posait,
une énorme plaque de glace, me séparait de l'avant du pont.
Encore une fois, j'allais jouer les acrobates. Je dénichais un
câble, et après l'avoir fixé à un piquet de
la rambarde, je pus traverser. Dans le coffre je trouvais deux objets
métalliques, qui mis l'un dans l'autre me serviraient de levier.
Effectivement ce fut efficace et je pus pénétrer dans le
submersible.
OBJETS TROUVES: 1 câble, 2 pièces métalliques.
LE DORTOIR
Je m'étais dirigé directement au dortoir, c'est là
qu' Hamsun avait passé son voyage. A l'intérieur d'une armoire
métallique à coté des bannettes, je découvrais
plusieurs papiers. Sur l'un d'eux il y avait une incantation. Je continuais
mes recherches, mais je ne trouvais rien d'autre et retournais au poste
de pilotage.
OBJETS TROUVES: des papiers.
LE POSTE DE PILOTAGE
J'avais à peine regagné le poste de pilotage, qu'un Prisoner
sortant de la salle des machines me tombait dessus. Sur le pupitre de
commande, il y avait un emplacement, signalé par le mot "bouton".
J'y insérais la clef trouvé dans le coffre de Sears, en
là tournant je déclenchais l'alerte rouge, un décompte
se fit entendre. Le bruit et la variation de lumière laissèrent
le monstre sans réaction, pendant de précieuses secondes
qui me permirent de prendre la fuite. Je quittais le sous-marin en battant
tous les records de vitesse établis jusqu'à maintenant.
Alors que j'arrivais à la base une énorme explosion se fit
entendre, la boite en fer et sa bête gluante furent renvoyées
au paradis des fléaux marins.
OBJET TROUVE: aucun.
LE HALL D'ENTREE DE LA BASE
A l'intérieur de la base c'était la panique générale,
un garde me bloqua le passage, il avait l'air très nerveux. Il
me dit que le radio était mort et que la salle des transmissions
avaient été sabotée, de plus Sears était introuvable
et une explosion avait détruite le sous-marin. Le brave homme ne
semblait pas décidé à me laisser passer, heureusement,
le docteur qui venait d'arriver me sortit de se mauvais pas. Puis, il
me demanda de le suivre à son bureau.
OBJET TROUVE: aucun.
LE BUREAU DE TREVOR
Il me tendit une bouteille en m'expliquant qu'il avait fait une prise
de sang à Hamsun, et qu'avec son microscope il avait découvert
que ce sang n'était pas humain. Puis il me passa un carnet, je
lus un passage qui disait que pour arrêter un Prisoner, il fallait
tracer un pentacle sans cercle avec le sang d'un possédé.
Soudain, Miss nunuche fit son apparition. Elle était en pleine
crise de nerfs, entre deux sanglots nous réussimes à comprendre
qu'il se passait des choses graves à l'hôpital.
OBJETS TROUVES: 1 flacon de sang.
L'HOPITAL
Quand je pénétrais dans l'hôpital la situation était
dramatique. Un monstre dévorait Quincy, ce dernier faisait tout
pour s'en sortir, mais le combat était inégal. Quand il
m'aperçut et juste avant de mourir il parla d'une pierre de Mnar
caché derrière une carte. Mais l'heure n'était pas
aux énigmes, car le Prisoner se dirigeais vers moi, persuadé
que j'allais lui servir de dessert. J'ouvris le flacon de sang et traçait
le pentacle sur le sol, la baudruche en gélatine alla jusqu'à
lui et s'arrêta dessus, puis elle ne bougea plus. Quincy avait parlé
d'une pierre cachée derrière une carte, la seule que j'avais
vu dans la base, était murale et dans le bureau de Sears, je m'y
précipitais.
OBJET TROUVE: aucun.
LE BUREAU DE TREVOR
En passant chez le médecin , je récupérais une aiguille
sur son bureau.
OBJET TROUVE: 1 aiguille.
LE BUREAU DE SEARS
Je repérais la base Edwards sur la carte et j'utilisais l'aiguille
sur son emplacement. Aussitôt un mécanisme se déclencha
et provoqua une rotation de la carte, révélant une étagère
secrète. J'y trouvais une pile de dossiers et la fameuse pierre
de Mnar. Il ne me restait plus qu'à l'essayer sur le Prisoner,
en espérant que sa passion ne soit pas la minéralogie.
OBJET TROUVE: la pierre de Mnar.
LA SALLE DE L'HOPITAL
Je me collais face au monstre, brandissant la pierre dans sa direction.
Cette dernière se mit à lancer des éclairs, qui foudroyèrent
et renvoyèrent le monstre au paradis des produits avariés.
Sur le sol je ramassais des papiers que Quincy avait échappé
pendant son agonie. C'étaient toutes les fiches du personnel.
OBJETS TROUVES: les fiches du personnel.
EXTERIEUR DE LA BASE EDWARDS
Trevor et moi étions en grande discussion, il m'apprit que Sears
était un traître car les documents cryptés trouvés
derrière la carte provenaient de la base nazie Schlossadler. J'avais
compris que Quincy l'avait découvert avant nous, en ramassant les
fiches du personnel, il devait mener son enquête depuis un moment.
Sears avait disparu. Il ne me restait plus qu'à repartir, et faire
décoder ses documents.
OBJET TROUVE: aucun.
CHAPITRE 3 : LA BIBLIOTHEQUE DE BUENOS AIRES
"Quelques jours après avoir quitté la base Edwards,
on me félicita, pour ma réussite. Les documents codés
avaient permis de retrouver la trace d'un certain John Parker. Cet homme
était un expert en rites magiques et un ancien ami de Hamsun. Dans
une lettre adressée à l'anthropologue, Parker mentionnait
un livre de la bibliothèque de BUENOS Aires dont la référence
était OTR 2832. Ma mission si je l'acceptais et je crois que je
n'avais pas trop le choix, était de trouver Parker ou le livre".
LE HALL DE LA BIBLIOTHEQUE
C'est ainsi que je me retrouvais dans le hall de la bibliothèque.
Au milieu de la pièce se trouvait un socle, qui curieusement était
vide. En gravissant les marches du bâtiment, j'avais remarqué
deux musiciens en train de jouer, après que je sois passé
le violoniste avait rangé son instrument dans une mallette et était
rentré derrière moi dans la bibliothèque. Je m'adressais
à Hernandez le réceptionniste, le portrait type du fainéant.
Je lui demandais pourquoi le socle était vide, en prenant son temps
il m'expliqua qu'un disque de grande valeur était exposé
dessus, mais qu' hier on l'avait dérobé. Je lui dit ensuite
que je désirais consulter l'ouvrage OTR 2832. Il prit son téléphone
et communiqua ma demande au conservateur, ce dernier désirait me
rencontrer. Hernandez d'un effort surhumain me désigna le bureau.
Une jeune femme attendait aussi d'être reçue. J'apprit que
c'était Diane la fille du professeur Parker, elle était
inquiète car son père avait disparu en même temps
que la pièce volée. Je me présentais et lui expliquais
que moi aussi je cherchais son père... Nous pénétrâmes
dans le bureau.
OBJET TROUVE: aucun.
LE BUREAU DU CONSERVATEUR
Nous fûmes accueillis par Jorge le conservateur. C'était
un homme de goût et de lettres calme et réfléchi.
Il avait avec lui Miguel son lecteur, car il était aveugle. Diane
lui demanda si il avait des nouvelles de son père, il dit que non,
par contre il signala que des policiers en civil surveillaient le bâtiment
depuis le matin. Comme je lui posais la question, Jorge m'expliqua que
Parker consacrait toute son énergie à l'étude du
disque solaire. Jorge était persuadé de l'innocence de Parker,
bien que la police le soupçonna du vol, il pensait que le professeur
l'avait plutôt caché pour une raison inconnue. Je demandais
si OTR 2832 était un mot de passe. J'avais vu juste, le conservateur
demanda à Miguel de lire.
Son récit fut très instructif, on y parlait des grands anciens,
du disque solaire, de rebelles emprisonnés dans les glaces éternelles
du pôle sud, et d'incantation maudite. Nous étions en pleine
histoire, quand Hartland le musicien fit son entrée, il avait troqué
son violon contre un colt et n'avait pas l'air de plaisanter. Le gredin
voulait le disque solaire.
Ce fut la première fois de sa vie et aussi la dernière que
Hernandez voulut faire du zèle, il intima l'ordre à Hartland
de sortir du bureau, pour toute réponse il reçut une volée
de plomb qui l'envoya vers une sieste définitive. Ce qui se passa
ensuite me laissa marqué pour la vie. Comme si je m'étais
divisé en deux, mon double apparut derrière Jorge assis
à son bureau, il tenait un énorme flingue à la main
et balança un rayon sur le péril teuton. Le corps de Hartland
fut gelée, puis il s'écroula en morceaux de glace. Le genre
de glaçons que je n'aurais pas mis dans mon verre, de peur de faire
tourner mon sirop. Après avoir finit son acte de civisme, mon double
se tourna vers moi et me dit cette phrase " il existe d'étranges
éons où même la mort peut mourir ". Puis il me
fit un clin d'oeil, se retourna face au mur et s'évanouit dans
l'espace !!! Nous étions tous sous le choc, Jorge que sa cécité,
avait privé du spectacle, revint le premier sur terre. Il me donna
une page de l'OTR 2832 et déclencha dans le mur l'ouverture d'une
cache secrète, pour que Diane et moi nous nous dissimulions avant
l'arrivée de la police.
OBJET TROUVE: 1 page.
A l'abri dans notre planque nous assistâmes à l'intervention
des policiers. Jorge ne voulant pas répondre aux questions, les
flics l'embarquèrent avec Miguel. Diane était décidée
à continuer l'enquête, elle voulait se rendre sur la terrasse
et passa devant. Au bout de quelques instants je décidais de la
rejoindre. J'arrivais enfin dans la salle des manuscrits.
LA SALLE DES MANUSCRITS : rez de chaussée.
Diane me révéla que son père venait souvent travailler
ici. ,L'accès vers la terrasse n'était pas évident...
Pour éviter les indésirables, des mécanismes avaient
été mis au point. Contre un mur je récupérais
une canne blanche. La lecture m'avait toujours passionné et je
prenais trois ouvrages qui attisaient ma curiosité, ( un de Sophocle,
un de Goethe et un de Shakespeare ). En saisissant le livre des frères
Wright, je déclenchais l'ouverture d'une trappe. Après un
périple à quatre pattes nous Montâmes à l'étage
supérieur.
OBJETS TROUVES: 1 livre de Sophocle, 1 livre de Goethe, 1 livre de Shakespeare,
et une canne blanche.
LA SALLE DES MANUSCRITS : première corniche.
Nous grimpâmes à l'échelle, mais il manquait un barreau.
Ceci ne gênait pas l'homme d'action que j'étais mais la galanterie
me poussa à trouver un système pour éviter à
ma nouvelle amie une montée dangereuse. Je remplaçais le
barreau absent par la canne blanche, et nous pûmes continuer notre
ascension.
OBJET TROUVE: aucun.
LA SALLE DES MANUSCRITS : deuxième corniche.
En fouillant je découvris un emplacement vide avec des rainures.
Je pris les trois livres et les posait de gauche à droite dans
l'ordre chronologique de leur parution ( Sophocle, Shakespeare, Goethe
). Une ouverture se déclencha et un escalier apparut. Il ne nous
restait plus qu'à l'emprunter.
OBJET TROUVE: aucun.
LA SALLE DES MANUSCRITS : troisième corniche.
Les personnes qui avaient conçu le mécanisme de sécurité
possédaient un humour à faire pleurer de jalousie Laurel
et hardy !!! Un bouton "ON-OFF" était installé
bien en évidence, mais bien sûr il ne servait à rien.
Il suffisait de continuer à faire le tour de l'étage pour
tomber tout bêtement sur un escalier, quel humour !!!
OBJET TROUVE: aucun.
LA SALLE DES MANUSCRITS : quatrième corniche.
En arrivant là, je trouvais une porte fermée. Je sentis
monter en moi une grosse colère. Dans la pièce il y avait
cinq bustes, je saisis la tête de celui qui était le plus
près de l'escalier, et de rage je la tournais. Quelle ne fut pas
ma surprise, quand je constatais que mon geste d'humeur avait déclenché
une ouverture dans le buste central. A l'intérieur de ce dernier
je trouvais une clef, me permettant d'ouvrir la porte.
OBJET TROUVE: 1 clef.
LA TERRASSE
Nous étions enfin parvenu sur cette maudite terrasse qui s'étageait
sur 2 niveaux. Nous restâmes au second où trois statues géantes
prenaient le frais. Avec Diane nous remarquâmes que celle représentant
un Discobole tenait un disque bizarre, et je décidais d'aller y
voir de plus près. Je montais sur la statue de Venus puis je sautais
sur celle de Jupiter, et je l'escaladais (d'autres eussent préférés
l'inverse !). Arrivé sur son épaule, je longeais son bras,
jusqu'à pouvoir saisir l'objet que tenait le Discobole. Puis je
le passais à Diane. Cette dernière n'eut guère le
temps d'en profiter, car j'avais à peine commencé ma descente,
qu'elle se mis à hurler. En effet Dietrich un officier Allemand
aussi fou et cruel que mégalomane, se tenait au premier niveau,
accompagné de deux hommes en civil tenant des mitraillettes. La
poupée galonnée avait de l'humour (l'humour de la honte),
il me remercia d'avoir mis mon intelligence et ma souplesse à son
service pour récupérer le disque solaire. Il me pria de
le remettre à ses charmants "Kollaborateurs". L'aventure
prenait une tournure qui me déplaisait fortement !!!
OBJET TROUVE: aucun.
CHAPITRE QUATRE : LA BASE NAZIE
"Dietrich avait capturé Diane et Ryan. Ces derniers s'étaient
retrouvés enfermés dans la prison de la base nazie Schlossadler.
L'endroit était composé de quatre cellules, et dans chacune
d'elle ils y avaient John T Parker , Ryan, Hamsun père, et Diane".
LA CELLULE DE RYAN
J'étais en train de penser que la condition de bagnard n'avait
rien de confortable, quand mon voisin de cellule se mit à faire
du morse. C'était Parker. Il voulait que je creuse le mur pour
que nous puissions discuter.
Dans ma suite royale je trouvais une gamelle et une cuillère, avec
cette dernière je jouais les Monte Cristo, tout en surveillant
la ronde du garde, qui à intervalles réguliers venait vérifier
si nous étions des prisonniers modèles. Ma besogne une fois
finie, nous pûmes enfin parler de choses sérieuses. Parker
me raconta ses aventures , que d'ailleurs depuis, les éditions
Infogrames avaient publiées avec succès sous le nom de SHADOW
OF THE COMET. Au fur et à mesure que notre discussion avançait,
un garde à tour de rôle venait chercher mes compagnons d'infortune.
Ce fut d'abord Hamsun, puis Diane, et enfin Parker.
Ce dernier, avant d'être emmené, eut encore le temps de m'apprendre
que les nazis avaient mis ça, je le savais déjà.
Parker voulait que je m'évade pour prévenir le monde du
danger qui le menaçait. La solitude ne me pesa pas longtemps. Son
altesse Dietrich vint me tenir compagnie. Il savait que je travaillais
pour les services secrets américains, que j'étais orphelin
et que mon nom venait de la plaque métallique cassée que
je portais quand on m'avait trouvé. Sur cette dernière était
gravé "R YAN". Puis il me demanda de signer un papier
où je devais écrire à mes supérieur que tout
allait pour le mieux !!! Il me laissa son stylo, dix minutes pour me décider
et quitta ma cellule. La situation devenait critique, il fallait que je
déclenche la machine à broyer du vert de gris.
Je pris la feuille et avec je bouchais le lavabo, je fis couler l'eau
et rapidement la cellule se transforma en piscine pénitentiaire.
Alarmé par la flotte qui passait sous la porte, le garde rentra
dans mon boudoir. Je lui fis découvrir les joies du tabouret, quand
il ne sert pas à s'asseoir. Le bougre allait dormir pendant un
petit moment, et se réveillerait avec une grosse bosse sur son
crâne de crétin.
Je lui pris ses clefs, et l'enfermais à ma place pour qu'il profite
aussi de ma suite trois étoiles. Dans le couloir je repérais
une grille d'aération, je tirais la table des gardes dessous, montais
et dévissais la grille avec la cuillère. J'entrais dans
le conduit.
OBJETS TROUVES: 1 cuillère, 1 gamelle, 1 tabouret, 1 papier, 1
stylo.
LE CONDUIT D'AERATION
Jouer les cafards dans les conduits d'aération, ne déclenchait
pas chez moi une euphorie débordante. En passant près d'une
grille, je surpris une conversation entre deux gardes. Ces braves garçons
devisaient sur la folie latente, de leurs chef préféré.
J'apprit que mes trois camarades de geôle avaient été
emmené dans un laboratoire. D'ailleurs un troisième garde
venait de faire son entrée et signala à ses comparses que
Dietrich y réclamait leurs présence. Je continuais mon exploration
lorsque soudain, le sol se déroba sous mon poids, et je chutais.
"Suite à mon évasion, l'alerte générale
était lancée".
OBJET TROUVE: aucun.
LA CITE SOUTERRAINE : première salle.
En atterrissant, je me promis de faire un régime hautes calories.
Le choc avait été rude, mais je m'en sortais sans dégâts.
Je me retrouvais dans une immense caverne, avec un lac de lave qui m'empêchait
de la traverser. Le spectacle était à la fois grandiose
et terrifiant, il y avait des Prisoner congelés, des statues, un
petit pont traversait un fleuve de lave, et de l'autre coté trônait
une grande statue. Je tirais sur un stalagmite, mon geste déclencha
une ouverture dans la roche. J'y découvrais un rubis et une améthyste.
Un des Prisoner venait se dirigea vers moi. Visiblement, son hibernation
lui avait creusée l'appétit. Je n'avais pas l'attention
de finir dans l'estomac de ce goinfre, et me précipitais vers le
pont que je traversais rapidement.
Le monstre commit l'erreur de me suivre. Hélas pour lui (c'est
l'expression préférée du Docteur Godard, mon oculiste)
le pont s'écroula et il finit ses rêves de festin dans la
lave en fusion. Je me retrouvais devant la statue. Son regard manquait
d'éclat, je pris le rubis et le posait dans son oeil gauche, je
fis la même chose avec son oeil droit en y mettant l'améthyste.
Comme pour me remercier de ma leçon de maquillage, sa bouche s'ouvrit,
un flot d'énergie verdâtre en sortait. Je décidais
d'y pénétrer, bien m'en pris, car je fus téléporté
de l'autre coté du lac.
OBJETS TROUVES: 1 rubis, 1 améthyste.
LA CITE SOUTERRAINE : deuxième salle.
Ici, le décor était tout aussi fantastique, et pas très
différent de l'autre salle, le lac en moins. Il y avait un wagonnet
posé sur des rails, ces derniers s'arrêtaient devant une
porte. De plus, les roues du petit wagon étaient gelées,
comme soudées sur la voie. A l'intérieur je trouvais une
barre de fer. J'avais repéré dans la paroi, un trou rempli
de lave que seul un tas de pierres empêchait de se déverser.
Avec ma barre je fit tomber une pierre, ce qui déclencha une coulée
de la matière en fusion, puis je chauffais à rouge mon instrument.
Le temps pressait, un des Prisoner avait presque fini de se décongeler.
Je débloquais les roues en posant la barre bouillante dessus. Je
poussais le chariot ce qui déclencha l'ouverture de la porte, qui
se referma dès que je fus passé.
OBJET TROUVE: 1 barre de fer.
LA SALLE D'AERATION
Une grosse hélice tournait à grande vitesse, ses palles
menaçantes me bloquaient le passage (connaissez vous le supplice
des pales ,). Elles étaient prêtes à me transformer
en pâté pour setter au moindre écart. Ma barre me
fut encore très utile, je la jetais dans la machine. Le résultat
ne se fit pas attendre, mon acte de vandalisme détruisit le système
mécanique et l'hélice s'arrêta de tourner. Je me glissais
à nouveau dans le conduit d'aération.
OBJET TROUVE: aucun.
LE CONDUIT D'AERATION
J'avais repris ma ballade sans grand plaisir. Je tombais sur une autre
grille d'aération, elle donnait dans le laboratoire. Mes trois
amis étaient attachés, et un trio de gardes teuton les surveillaient.
Je vis enfin le portique solaire, soudain il se déclencha et Dietrich
apparut suivit de Narackamous le sorcier, grand prêtre de la secte
des adorateurs de Cthulhu, un être aussi maléfique que dangereux.
Dietrich était en pleine crise, il parlait de devenir le maître
du monde grâce à un livre maudit, le Necronomicon et à
la pierre du soleil. C'était le type même du fasciste dément,
ce qui entre nous est un pléonasme ! Ayant retrouvé que
légèrement son calme, il fit venir Miss Molly. L'espion
Anglais était découvert. Les malfaisants, grace au portique,
envoyèrent le malheureux dans les limbes. Au moment de l'addition
je leur ferait aussi payer sa mort. Dietrich, en fureur, fit sortir ses
gardes, et pour les remplacer il lança une incantation et un Prisoner
apparut. Accompagné de Narackamous il repartit par le portique
solaire. Je fis péter la grille et je sautais dans le laboratoire.
OBJET TROUVE: aucun.
LE LABORATOIRE
Pour blaster la bestiole je me servais de l'incantation qui se trouvait
sur la page du OTR 2832 que Jorge m'avait confié. Manque de chance,
Dietrich n'avait pas acheté son guignol à bave verte en
solde. Le modèle était sophistiqué, il me renvoya
l'incantation comme un boomerang, et je fus projeté à travers
le portique solaire.
OBJET TROUVE: aucun.
LE LABORATOIRE : un siècle plus tard.
L'endroit était moderne, on se serait cru dans un studio à
Hollywood, prêt à tourner un film de science fiction... Mais
là, ce n'était pas du toc ! Il y avait un pupitre de commandes,
avec un siège devant. En m'asseyant je déclenchais l'allumage,
un hologramme apparut. C'était Howard Parker, il m'apprit que les
nazis dirigeaient le monde, et qu'il était devenu le chef de la
résistance. Au moment où il me parlait, lui et ses hommes
étaient acculés dans la base Schlossadler. Parker venait
de découvrir, comment fonctionnait le déplacement temporelle.
Il avait aussi mis au point une arme redoutable, nommé FND, c'était
un fusil congelant. Mais la seule chance de vaincre était d'envoyer
dans le temps un de ses lieutenants avec son fils. L'opération
avait eu lieu. L'enfant devait être aujourd'hui un adulte !!! L'image
de Parker disparue, je découvrais qu'il était mon père.
J'en eus l'ultime confirmation, en trouvant sur le sol, l'autre partie
de la plaque que j'avais autour du cou lorsqu'on m'avait trouvé.
PARKE était inscrit dessus, mon vrai nom était donc YAN
Parker.
En fouillant je trouvais une batterie, une crosse, un canon, un élément
central, et deux recharges : il y avait de quoi fabriquer un FND... Chaud
les glaçons. J'avisais un autre pupitre surmonté d'un écran.
En utilisant la batterie, je le mis en marche, une démo m'expliquait
le montage du FND.
J'écoutais bien les conseils du film, ainsi je pus monter l'arme
sans encombre. Depuis mon entrée dans la pièce, j'avais
repéré une armoire, mais une énorme pierre en condamnait
l'ouverture. Il était temps pour moi d'essayer le FND. Je ne pouvais
nier son efficacité, la pierre fut désagrégée
en moins de temps qu'il n'en faut au ministre des finances pour lever
un nouvel impôt. A l'intérieur de l'armoire, je récupérais
une copie du disque solaire et une pierre. Après avoir programmé
le disque solaire, je rentrais dans le portique et...
OBJETS TROUVES: 1 plaque d'identification, 1 pierre, 1 copie du disque
solaire, les éléments du FND.
BIBLIOTHEQUE DE BUENOS AIRES
Oh surprise, je pouvais me voir menacé par cette brute de Hartland.
Un petit coup de FND et le bougre termina sa carrière d'espion
et d'assassin dans un bac à glaçons... Je me fis un petit
clin d'oeil puis...
LE LABORATOIRE : 1937.
En pénétrant dans la pièce, je constatais avec plaisir
que le Prisoner était en train de massacrer les gardes. Bien évidement,
le monstre finit par se retourner contre moi. Je réutilisais l'incantation
de la page de l'OTR 2832, cette fois ce fut la bonne, le cloporte alla
rejoindre ses ancêtres chez ceux qui ont le diable au corps. Je
délivrais mes amis, et les envoyais dans la base Edwards. Avant
de partir mon grand-père me dit que je devais poursuivre ma mission
à Illsmouth où les gredins devaient célébrer
le culte qui fera revenir les grands anciens sur terre. Visiblement il
me mit aussi en garde contre les paradoxes temporels, car Diane lui avait
raconté ce qui s'était passé dans le bureau du conservateur.
Après leur départ je reprogrammais le disque solaire, et
je partais pour Illsmouth, détruire le mal une bonne fois pour
toutes.
OBJET TROUVE: aucun.
CHAPITRE CINQ : ILLSMOUTH
LA SALLE DE NARACKAMOUS
Je me reconstituais dans une pièce ronde, fermée par une
grille. Un anneau pendait sur le mur, je le tirais. Un autel circulaire
sortit du sol, huit pierres gravées étaient posées
dessus, quatre représentaient les grands anciens et les autres
les élémentaux. Il fallait que je les assemble.
Prisoner avec glace.
Cthulhu avec air.
Dagon avec eau.
Nyarlathotep avec feu.
L'opération terminée l'autel descendit dans le sol et remonta
quelques instants plus tard, un grimoire était posé dessus.
Sur ce dernier il y avait deux emplacements. Une pierre était posée
dans le premier, le deuxième était vide. J'y posais la pierre
trouvée en 2037. Le grimoire se mit en lévitation, des flammes
virevoltaient autour, puis il y eut une grosse explosion. Le livre s'était
reposé sur l'autel, des éclairs tournaient autour. A la
place du grimoire se tenait le célèbre Nécronomicon.
Dans ma main une épée se matérialisa. Deux formes
fantomatiques apparurent, celle de Lord Boleskine et celle de Narackamous.
Pendant quelques instants j'eus l'impression d'être le roi Arthur
adoubant les chevaliers de la table ronde grâce à Excalibur.
Touchant à tour de rôle les deux esprits avec mon épée,
ces derniers se mirent à me parler. Lord Boleskine m'expliqua comment
contrecarrer les plans de nos terribles ennemis. Quand à Narackamous,
il était en plein délire et ne parlait de dominer le monde
grâce à une race supérieur. Puis ils disparurent.
Je m'emparais du Nécronomicon, la grille s'ouvrit devant moi.
OBJETS TROUVES: 1 épée, le Nécronomicon.
LA RIVIERE DE NAPHTE
En passant la grille je me retrouvais face à une rivière
de naphte. Une barque était attachée à un ponton,
je sautais à l'intérieur et voguait sur les flots. Une barque
arrivait avec Sears à son bord. Le traître était armé.
Le duel à l'épée pouvait commencer. Sears avait dû
prendre des cours chez Zorro. Il était bien plus fort que moi.
J'en arrivais à douter des proverbes : l'escrime paie ! Pour calmer
sa fureur, et dévier son épée je prononçais
trois noms. Trois fois de suite j'échappais à la mort...
1: Howard Parker.
2: JOHN Parker.
3: GRANDS ANCIENS.
Sears avait le geste meurtrier et la langue bavarde. J'appris qu'il était
le lieutenant que mon père avait envoyé avec moi en 1920,
et qu'il s'était converti au culte des grands anciens. Ayant finit
son monologue, ce chacal suffisant m'annonça que j'allais rejoindre
mes ancêtres. Il ne connaissait pas Ryan le tourmenteur des agents
doubles. J'avais repéré un lustre au dessus de sa barque,
ce dernier était tenu par une corde attachée au mur. D'un
coup d'épée je tranchais le fil qui retenait le luminaire.
En tombant il produisit une énorme explosion. Le souffle m'envoya
avec ma barque sur la berge. Sears était mort, nul n'allait le
pleurer.
OBJET TROUVE: aucun.
LA CAVERNE DE PIERRE
La caverne dans laquelle j'entrais, après avoir abandonné
ma barque était séparée en deux par un fossé
de naphte, de l'autre coté un crâne géant me fixait
avec la même insistance que votre propriétaire vous réclamant
son terme. L'explosion avait déclenché un incendie, et bientôt
tout le fossé s'embrasa.
De mon coté, contre le large mur de pierre, trois crânes
plus petits me renvoyaient leurs sourires sardoniques. Avec mon épée
je fracassais celui de droite, du sable se mit à couler dans le
fossé, éteignant le feu déchaîné. Je
pus traverser. En avançant je marchais sur une dalle, qui en s'enfonçant
déclencha l'ouverture de la porte du crâne géant.
Je m'y précipitais, vers ce tête à tête.
OBJET TROUVE: aucun.
LE CERCLE DE PIERRE
En sortant du sol par un trou je me retrouvais à l'air libre qui
embaumait l'iode. J'étais à proximité du cercle de
pierre et les cérémonies folkloriques avaient commencé
sans moi... Grave erreur. Près des pierres séculaires, Narackamous
et Dietrich célébraient le culte des grands anciens. Ces
innommables allaient rappeler sur terre le pire des fléaux. le
sort du monde était entre mes mains. Résolu, j'entrais dans
la danse. Le premier à me voir fut le sorcier, il proféra
une incantation contre moi. Sale temps. Pour me protéger, je brandis
mon épée. L'emplumé demanda au nazi de faire la même
chose, même punition pour l'aryen. Je tenais bravement le choc,
mais il me fallait à tout prix trouver une issue, les 2 malfaisants
étaient des coriaces. La colère avait gagné Narackamous,
il m'envoya une troisième incantation, et mon épée
la repoussa une fois de plus. Mais mon arme avait disparue.
La brume envahissait le ciel et descendait sur le cercle de pierre, s'arrêtant
à quelques mètres au dessus du lieu maudit. A ce moment
précis, Dietrich entreprit de nous faire le remake du fantôme
de l'opéra.
Il tomba à genoux, et s'arracha la peau de son visage. Un masque
d'acier remplaça sa figure. Le dégénéré
à face de carnaval se mit à parler à la brume. Il
était temps de rayer de la carte ces deux mécréants.
Je balançais le Nécronomicon sur le monolithe, Dietrich
se jeta dessus comme un possédé et s'en empara. Tchao l'ami
Fritz, la brume le saisit et l'emporta avec le livre dans le ciel.
J'espère qu'avec son complice, il avait pris des tickets à
tarif réduit pour famille nombreuse, car Narackamous alla le rejoindre.
Mais pour lui la punition fut encore plus terrible. Une tentacule sortie
du sol l'avait entraîné vers les tréfonds de la terre.
Je n'eus guère le temps de savourer ma victoire car mon corps se
dématérialisa, ce qui croyez moi, n'est pas la plus agréable
des sensations.
OBJET TROUVE: aucun.
LE DEBARRAS DE LA BASE EDWARDS
Heureusement, mon aventure touchait à sa fin. La base Edwards avait
été construite sur une ancienne porte du soleil, qui se
trouvait juste dans le débarras où je venais de faire ma
réapparition. Et c'est avec émotion que j'y retrouvais mon
grand-père et ma tante.
PS Il existe un fin moins heureuse... Je vous laisse le "plaisir"
de la découvrir !
|